30 sept. 2016

Nuclear Cthulhu – Desecration (2016)





Nuclear Cthulhu – Desecration (2016)

Black Bunker Productions

 


Nuclear Cthulhu est le projet des membres du groupe Blackdeath. Avec Cthulhu (genre: Ambient, Drone, Experimental) et Cthulhu Biomechanical (genre: Electronic, Militant Industrial, EBM) Nuclear Cthulhu se targue d’être l’une des incarnations de l’omnipuissant Cthulhu. Nuclear Cthulhu sonne du « Goat Stoner Metal » selon les dires du groupe. Le groupe a été fondé en 2015 et a déjà joué live. 

Oui c’est du metal, oui c’est du stoner, oui c’est du goat si pour goat on entend un culte voué à Cthulhu, l’une des créatures sorties de l’encre de l’écrivain H.P. LOVECRAFT.
Nuclear Cthulhu fait du doom dans le sens le plus noble. Son doom est puissant et hypnotique puisque il y a des sons de sirènes qui se répètent ici et là pour créer des atmosphères et déranger l’auditeur. Il y a aussi des riffs qui se répètent ici et là en guise de « leitmotiv ».
Nuclear Chtulhu n’est pas seulement l’un des groupes sous l’emprise et le charme de l’écrivain de Providence. L’union des termes « Nuclear » et « Chtulhu » sont une métaphore et une critique de la modernité car « le pouvoir le plus dévastateur d’aujourd’hui c’est le pouvoir nucléaire. La puissance de la frappe nucléaire érigée en divinité est une désacralisation de la divinité » comme affirme le groupe ; d’où le nom de l’album Desecration. 

L’album est monolithique, noir, dérangeant. En un mot il reprend en musique de façon remarquable l’univers noir et occulte d’H.P. LOVECRAFT.

Score 9/10

Nuclear Cthulhu - line-up :
He-Who-Is-Encased-In-Armor (a.k.a. Colonel Para Bellum) - bass, vocals, shofar
He-Whom-The-Abyss-Gazes-Into (a.k.a. Abysslooker) - guitars
She-Who-Will-Never-Fall-Asleep (a.k.a Polar Maya) - drums
“Desecration” CD-Digipak was released in September 2016 by Black Bunker Productions (BB
999). Limited to 300 copies.

tracklist
1. Desecration I (The Great One) 09:21
2. Transmission from the Plateau of Leng I 01:02
3. Desecration II (Shub-Niggurath) 07:15
4. Transmission from the Plateau of Leng II 00:57
5. Desecration III (Dream of Cthulhu / Awakening of Cthulhu) 07:32
6. Transmission from the Plateau of Leng III 00:55
7. Desecration IV (Nuclear Cthulhu) 04:18
8. Transmission from the Plateau of Leng IV 00:57
9. Desecration V (March of Shoggoths) 06:35
10. Transmission from the Plateau of Leng V 00:55
11. Desecration VI (R'lyeh's Requiem) 05:52
Recorded, mixed & mastered by Dmitriy Roze at RP Studio, Saint Petersburg, May 15-28, 2016.
Music by Nuclear Cthulhu
Lyrics by He-Who-Is-Encased-In-Armor
Logo, cover art and artworks by Polar Maya


For more information visit http://www.cthulhu.world/
also http://cthulhuthemighty.bandcamp.com/
For interview and booking write to abysslooker@rambler.ru
or https://www.facebook.com/col.para.bellum
Blackdeath's official site: http://www.blackdeath.world/
Black Bunker Productions : http://blackbunkerproductions.blogspot.fr/

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[news] PATH OF DESOLATION - Where the Grass Withers

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26 sept. 2016

[news] Skullwinx - The Relic (2016)

Skullwinx - The Relic (2016)

Metalizer Records



 Skullwinx - The Relic (2016) is out now ! listen to it and read album's reviews :

Skullwinx(The Relic Of An Angel) – St George (EP 2013)

Skullwinx(The Relic Of An Angel) - The Missions Of Heracles (2014)







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22 sept. 2016

Mussorgski - Creatio Cosmicam Bestiae (2016)




Mussorgski - Creatio Cosmicam Bestiae (2016)



Godz ov War Productions



Mussorgski est une one-man-band polonaise fondée en 1990 par Khorzon. Cette band tire son nom du célèbre compositeur romantique russe Modest Mussorgski (1839-1881). Khorzon est aussi le membre fondateur de la one-man-band (jusqu’en 2015 puis il y a eu l’ajout d’autres membres) polonaise Arkona. Si pour Arkona on peut dire qu’elle fait du black metal, les choses se compliquent pour Mussorgski. Mussorgski a publié son premier album In Harmony with the Universe en 1995, le deuxième Chaos and Paranormal Divinity en 2012 et son dernier Creatio Cosmicam Bestiae en 2016. Il va de soi que les hiatus entre un album et l’autre sont dû à l’activité de Khorzon avec Arkona. pour cet album Creatio Cosmicam Bestiae, Khorzon s'est entouré de Ronve, vocals (tracks 1-2, 4-5, 8) et de Odo, guest vocals track 7.

Sur metal-archives.com on trouve que Mussorgski fait du Black/Industrial Metal/Ambient. Pourquoi pas ? Il y a de l’industrial mais c’est surtout au niveau du son, de la production. Ambient certes pour les atmosphères crées et pour une certaine circularité des riffs voire une certaine linéarité. Black Metal aussi pour l’attitude, le côté sombre, la voix, le malaise proposé et avancé. Mais tout ceci oubli les orchestrations de l’album. Par exemple sur un titre comme Key To The Universe on retrouve tout ce que je viens de dire et les orchestrations donnent de la profondeur au titre, du relief et une atmosphère planante. Mussorgski déclame la solitude sidérale comme dans les premiers vers de Key To The Universe.


Key to eternity does not exist
Way to stay alive disappears
We are only programmed beasts
Without right to immortality


On peut trouver un peu plus d’espoir dans le titre God Is In The Neurons où l’on voit une certaine forme d’immortalité, même si le fond sonore n’est pas de plus rassurant :


The whole universe is in my brain - It’s in my brain
God is in the neurons - god is in my neurons […]
My consciousness will be immortal because god never dies
My consciousness will be immortal - god never dies


Si on écoute bien l’album on pourrait peut-être rapprocher Mussorgski à Arcturus pour son côté ‘spatial’, avant-gardiste, novateur. Mais là où Arcturus fait les choses avec aisance et désinvolture Mussorgski est plus compliqué. Mussorgski est instable, imprévisible, toujours à la recherche d’un équilibre qui reste toujours instable et mouvant. Titre après titre et c’est ceci sont charme d’un côté et sa difficulté d’accès de l’autre. C’est un diamant brut.

Tout l’album nous a plu surtout grâce aux inserts de musique classique disséminée tout le long de l’opus. C’est très bien et jamais banal. On voudrait juste souligner le titre Paradisum qui est vraiment magnifique. Il commence de façon sombre, un tempo doom, avec une certaine mélancolie et un côté épique qui se dégagent. La voix se fait déclarative à un moment et il s'en suivent des cris désespérés. Suite à la déclaration « Paradise around - our katharsis » le côté classique apparaît par touches. En effet il y a un aspect rituel qui se manifeste à l’écoute de ce titre et finalement a posteriori sur tout l’album.

Il faudrait peut-être commencer l’écoute de Creatio Cosmicam Bestiae par sa fin Paradisum et puis aller à rebours.

Pour terminer Mussorgski avec Creatio Cosmicam Bestiae a sorti un très bon album de metal extrême. Un album complexe, travaillé, et qui vraiment nécessite plusieurs écoutes et du temps pour l’apprivoiser. Certes, ce n’est pas facile et il  faut de la volonté mais ensuite si on est persévérant la récompense est là. Il est où le bonheur, il est où ? Il est là le bonheur, il est là.

Score 8,5/10



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